La grande chanteuse Saloua nous quitte Allah yerhamha ,une vie artistique multidimensionnelle bien remplie et bien accomplie .Son nom sera mise en évidence sur le fronton de l’histoire culturelle et artistique de notre pays
Grande figure de l’histoire artistique de notre pays, Saloua a tracé de son empreinte géniale et talentueuse, un itinéraire enrichissant sur une période d’un peu plus d’une soixantaine d’années
De son vrai nom Lemitti Fattouma, Saloua originaire de la ville des roses Blida , est née le 19 mars 1935 à Alger. Elle entame sa carrière en 1952 en qualité d’animatrice d’émissions enfantines à la radio d’Alger sous la houlette de Reda Falaki (décédé en 1993).
La jeune Saloua va arpenter les studios de la rue Saâdane Mohamed (ex. Berthezène) et de la rue Zabana (ex rue Hoche) en compagnie de bambins qui faisaient toute sa joie et pour qui, elle s’est entièrement vouée.
Douée et pleine de talent, Saloua va tenter une nouvelle expérience, à radio Paris où elle va animer une émission en direction de la femme algérienne et arabe en général. Un énorme succès à la clef et une pleine satisfaction des responsables qui, lui témoignent de beaucoup de considérations et d’encouragements.
La chanson, à ce moment là, était tout à fait secondaire dans sa carrière. Elle enregistre deux chansons qui auront un succès d’estime quand même, malgré la dimension des compositeurs Mohamed El Djamoussi et Kekeno Teppaz.
C’est en 1960, qu’elle réalise son véritable envol en qualité de star de la chanson, à la faveur d’une rencontre avec le grand compositeur et chef d’orchestre Amraoui Missoum. Ce dernier était une véritable plaque tournante musicale sur la place de Paris. Il avait mis au point un genre musical tout à fait propre à lui. Une chanson moderne qui tire sa sève du quart de ton arabe, tout en exprimant les profondeurs mélodiques du terroir algérien.
Il était à la recherche d’une voix féminine, c’est Saloua qui emporte son choix. Premier essai et un vrai coup de maître car, c’est un immense succès qui accueille « A lala Amina » écrite en hommage au Roi du Maroc Mohamed V qui venait de s’éteindre en 1960. Composée par Amraoui Missoum et écrite par El Hadj Mohamed El Habib Hachelaf (1924_2005)cette chanson va être le best seller de cette époque.
Elle est sortie aux éditions Pathé Marconi et fut la 3éme vente en France après « Milord » d’Edith Piaf et « J’ai quitté mon pays » d’Enrico Macias. Elle quitte la radio, pour ne se consacrer qu’à la chanson, aux tournées nationales, et internationales, lors de semaines culturelles que l’Algérie organisait à travers les pays arabes et amis.
Amraoui Missoum décède en le 13 décembre 1967, Saloua est désemparée, vidée par cette perte cruelle, après un excellent parcours jalonné de grands succès dont « Lala Amina, Hakda bghali saâdi, « Kif rayi hemelni », enta kount eddone, Aghnème saa, Mabrouk etehara etc…
C’est d’ailleurs avec cette belle chanson ainsi qu’une autre ayant pour titre « ma tehlefliche » de Mahboub Bati , qu’elle obtiendra le 1er prix du 1er festival de la chanson moderne algérienne, qui a eu lieu en juin 1966 au théâtre de verdure, actuel Hasni Chekroun d’Oran.
Elle revient à ces premières amours : l’animation d’émissions radio-télévisées. Elle fera, avec l’émission « Alhan oua Chabab », entre 1973 et 1975, un véritable tremplin de découverte de jeunes talents qui ont presque tous réussis plus tard. Ce sont Youcef Boukhentache, Rachid Mounir, Nadia Benyoucef, entre autres. L’orchestration était assurée par Mâati Bachir.
Encouragé par son époux le célèbre chef d’orchestre Boudjemia Merzak (1932-1985), elle consacre sa voie dans le chant traditionnel illustré magistralement par Cheikha El Maalema Maâlema Yamna et autres Meriem Fekaï et Fadila Dziriya.
Elle demande conseil à Cheikh El Hadj Mustapha Kechkoul, responsable artistique à la R.T.A de l’époque, qui l’oriente vers Cheikh El Hadj Abdelkrim Dali (1914-1978), lequel la renseigne sur les rudiments du métier d’interprète traditionnelle. C’est ainsi qu’elle mémorise un certain nombre de nserafate, de nqlebète, de arobiyate et de houaza, dans le but de lui permettre, d’affirmer, si besoin, sa grande volonté à mettre en valeur cet aspect du patrimoine immatériel national et son incommensurable capacité artistique . Elle se mettra, aussi, à s’imprégner de ce genre à l’écoute des cheikh Dahmane Benachour, Mohamed Kheznadji et Hadj Mahieddine Mahfoud en particulier.
Battante et très courageuse, Saloua va jouer sur les deux facettes de sa personnalité traditionnelle et moderne durant une dizaine d’années, qui feront d’elle, la star incontestable du paysage artistique, puisqu’elle a parcouru le monde arabe et tout le territoire national en ne s’accordant aucun répit.
Dans la structure musicale andalouse, elle choisit d’interpréter de larges extraits des noubas mezmoum, dil, rasd dil et sika dirigés orchestralement par le grand maître Mustapha Skandrani.
Elle produit, par contre, une longue série de poèmes du patrimoine entre autres : « Amir el ghram » de cheikh El Masmoudi, « Ya khaleq laâbed », « Ya raïssette el mlah », des cheikh Mohamed et Boumédienne Bensahla, « El horm ya Rassol Allah, Nari ou qorheti » de cheikh Mohamed Ibn Mseyeb.
Vers la fin des années 1980, elle tente une expérience dans le cinéma, la seule dans sa carrière. C’est un film qui s’intitule « Hassen taxi » de Rouiched, réalisé par Mohamed Slim Riad. Ce long métrage est l’adaptation d’une pièce théâtrale, du même auteur appelée «Ah ya Hassen ».
Saloua sera désignée en 1990 en qualité de membre du Conseil national de la culture présidé par l’écrivain Abdelhamid Benhadouga. Une institution qui a été supprimée une année après sa création.
Saloua a collaboré avec la plupart des poètes, paroliers ou compositeurs algériens, certains marocains ,tunisiens syriens et libanais aussi.
Le compositeur Amraoui Missoum demeure celui qui lui a donné le plus de succès, avec cheikh El Hadj El Habib Hachelaf pour les paroles, suivront Cherif Korteby, Maâti Bachir, Mahboub Bati, Noubli Fadhel, Teyssir Akla, pour la musique et Slimane Djouadi, Lakhdar Saïhi, Salah Saâdaoui, Mustapha Toumi, Haddadine Mourad, Rahab Tahar, Ali El Heddani, Mohamed Bouzidi, Mohamed Adjaïmi, Abdelhafid Labhiri pour les paroles.
Elle a produit une centaine de chansons qui sont, à ce jour, conservées à la discothèque centrale de la radio. Ces mêmes titres ont fait l’objet d’éditions par les firmes privées en France et en Algérie, durant au moins une quarantaine d’années.
Après 15 années d’absence de la scène artistique, Saloua décide le mardi 8 mars 2005 de reprendre du service à l’occasion d’un gala monté exceptionnellement pour elle, à la salle Ibn Khaldoun à Alger.
Deux orchestres l’ont savamment accompagnés l’un traditionnel « El Ankaouia » l’autre moderne, dirigé par Mohamed Issolah. Ce retour a été inspiré quelques mois auparavant, lors d’un hommage rendu au T.N.A à son amie la célèbre téléspeakerine Amina Belouizdad, pour ses 50 années de carrière. Cette idée se confirme, aussi, à l’occasion du gala animé le 29 décembre 2004 par Mohamed Lamari à la salle Ibn Khaldoun, ce dernier l’invite sur scène pour interpréter un « moual ». Le public l’ovationne pendant un long moment .C’est à ce moment là, qu’elle décide fermement de reprendre sa carrière.
C’est le ministère de la culture qui lui organise à la salle Ibn Zeidoun le 28 avril 2012 un monumental hommage auxquels ont assistées de nombreuses personnalités artistiques culturelles et artistiques nationales. Un moment bilan de l’ensemble de sa riche et somptueuse carrière. En cette occasion un coffret constitué d’une grande partie de ses œuvres en audio ainsi qu’un livret comportant tous les textes poétiques des chansons a été conçu et réalisé par Mr Abdelkader Bendamèche. Véritable témoignage de son long et riche parcours ce produit participera à la sauvegarde de la mémoire artistique de notre pays de ses valeurs et des personnalités qui l’ont animée.
Elle nous quitte aujourd’hui non sans avoir gravé son nom sur le fronton de l’histoire culturelle et artistique de notre pays .Elle a été inhumée au cimetière El Alia , aujourd’hui, vendredi 10 décembre 2021
QUELQUES TITRES EXTRAITS
DU REPERTOIRE DE SALOUA.
 Kif rayi hemelni – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Hakda bghali saâdi- paroles H. Hachelef – musique A. Grande figure de l’histoire artistique de notre pays, Saloua a tracé de son empreinte géniale et talentueuse, un itinéraire enrichissant sur une période d’un peu plus d’une soixantaine d’années
De son vrai nom Lemitti Fattouma, Saloua originaire de la ville des roses Blida , est née le 19 mars 1935 à Alger. Elle entame sa carrière en 1952 en qualité d’animatrice d’émissions enfantines à la radio d’Alger sous la houlette de Reda Falaki (décédé en 1993).
La jeune Saloua va arpenter les studios de la rue Saâdane Mohamed (ex. Berthezène) et de la rue Zabana (ex rue Hoche) en compagnie de bambins qui faisaient toute sa joie et pour qui, elle s’est entièrement vouée.
Douée et pleine de talent, Saloua va tenter une nouvelle expérience, à radio Paris où elle va animer une émission en direction de la femme algérienne et arabe en général. Un énorme succès à la clef et une pleine satisfaction des responsables qui, lui témoignent de beaucoup de considérations et d’encouragements.
La chanson, à ce moment là, était tout à fait secondaire dans sa carrière. Elle enregistre deux chansons qui auront un succès d’estime quand même, malgré la dimension des compositeurs Mohamed El Djamoussi et Kekeno Teppaz.
C’est en 1960, qu’elle réalise son véritable envol en qualité de star de la chanson, à la faveur d’une rencontre avec le grand compositeur et chef d’orchestre Amraoui Missoum. Ce dernier était une véritable plaque tournante musicale sur la place de Paris. Il avait mis au point un genre musical tout à fait propre à lui. Une chanson moderne qui tire sa sève du quart de ton arabe, tout en exprimant les profondeurs mélodiques du terroir algérien.
Il était à la recherche d’une voix féminine, c’est Saloua qui emporte son choix. Premier essai et un vrai coup de maître car, c’est un immense succès qui accueille « A lala Amina » écrite en hommage au Roi du Maroc Mohamed V qui venait de s’éteindre en 1960. Composée par Amraoui Missoum et écrite par El Hadj Mohamed El Habib Hachelaf (1924_2005)cette chanson va être le best seller de cette époque.
Elle est sortie aux éditions Pathé Marconi et fut la 3éme vente en France après « Milord » d’Edith Piaf et « J’ai quitté mon pays » d’Enrico Macias. Elle quitte la radio, pour ne se consacrer qu’à la chanson, aux tournées nationales, et internationales, lors de semaines culturelles que l’Algérie organisait à travers les pays arabes et amis.
Amraoui Missoum décède en le 13 décembre 1967, Saloua est désemparée, vidée par cette perte cruelle, après un excellent parcours jalonné de grands succès dont « Lala Amina, Hakda bghali saâdi, « Kif rayi hemelni », enta kount eddone, Aghnème saa, Mabrouk etehara etc…
C’est d’ailleurs avec cette belle chanson ainsi qu’une autre ayant pour titre « ma tehlefliche » de Mahboub Bati , qu’elle obtiendra le 1er prix du 1er festival de la chanson moderne algérienne, qui a eu lieu en juin 1966 au théâtre de verdure, actuel Hasni Chekroun d’Oran.
Elle revient à ces premières amours : l’animation d’émissions radio-télévisées. Elle fera, avec l’émission « Alhan oua Chabab », entre 1973 et 1975, un véritable tremplin de découverte de jeunes talents qui ont presque tous réussis plus tard. Ce sont Youcef Boukhentache, Rachid Mounir, Nadia Benyoucef, entre autres. L’orchestration était assurée par Mâati Bachir.
Encouragé par son époux le célèbre chef d’orchestre Boudjemia Merzak (1932-1985), elle consacre sa voie dans le chant traditionnel illustré magistralement par Cheikha El Maalema Maâlema Yamna et autres Meriem Fekaï et Fadila Dziriya.
Elle demande conseil à Cheikh El Hadj Mustapha Kechkoul, responsable artistique à la R.T.A de l’époque, qui l’oriente vers Cheikh El Hadj Abdelkrim Dali (1914-1978), lequel la renseigne sur les rudiments du métier d’interprète traditionnelle. C’est ainsi qu’elle mémorise un certain nombre de nserafate, de nqlebète, de arobiyate et de houaza, dans le but de lui permettre, d’affirmer, si besoin, sa grande volonté à mettre en valeur cet aspect du patrimoine immatériel national et son incommensurable capacité artistique . Elle se mettra, aussi, à s’imprégner de ce genre à l’écoute des cheikh Dahmane Benachour, Mohamed Kheznadji et Hadj Mahieddine Mahfoud en particulier.
Battante et très courageuse, Saloua va jouer sur les deux facettes de sa personnalité traditionnelle et moderne durant une dizaine d’années, qui feront d’elle, la star incontestable du paysage artistique, puisqu’elle a parcouru le monde arabe et tout le territoire national en ne s’accordant aucun répit.
Dans la structure musicale andalouse, elle choisit d’interpréter de larges extraits des noubas mezmoum, dil, rasd dil et sika dirigés orchestralement par le grand maître Mustapha Skandrani.
Elle produit, par contre, une longue série de poèmes du patrimoine entre autres : « Amir el ghram » de cheikh El Masmoudi, « Ya khaleq laâbed », « Ya raïssette el mlah », des cheikh Mohamed et Boumédienne Bensahla, « El horm ya Rassol Allah, Nari ou qorheti » de cheikh Mohamed Ibn Mseyeb.
Vers la fin des années 1980, elle tente une expérience dans le cinéma, la seule dans sa carrière. C’est un film qui s’intitule « Hassen taxi » de Rouiched, réalisé par Mohamed Slim Riad. Ce long métrage est l’adaptation d’une pièce théâtrale, du même auteur appelée «Ah ya Hassen ».
Saloua sera désignée en 1990 en qualité de membre du Conseil national de la culture présidé par l’écrivain Abdelhamid Benhadouga. Une institution qui a été supprimée une année après sa création.
Saloua a collaboré avec la plupart des poètes, paroliers ou compositeurs algériens, certains marocains ,tunisiens syriens et libanais aussi.
Le compositeur Amraoui Missoum demeure celui qui lui a donné le plus de succès, avec cheikh El Hadj El Habib Hachelaf pour les paroles, suivront Cherif Korteby, Maâti Bachir, Mahboub Bati, Noubli Fadhel, Teyssir Akla, pour la musique et Slimane Djouadi, Lakhdar Saïhi, Salah Saâdaoui, Mustapha Toumi, Haddadine Mourad, Rahab Tahar, Ali El Heddani, Mohamed Bouzidi, Mohamed Adjaïmi, Abdelhafid Labhiri pour les paroles.
Elle a produit une centaine de chansons qui sont, à ce jour, conservées à la discothèque centrale de la radio. Ces mêmes titres ont fait l’objet d’éditions par les firmes privées en France et en Algérie, durant au moins une quarantaine d’années.
Après 15 années d’absence de la scène artistique, Saloua décide le mardi 8 mars 2005 de reprendre du service à l’occasion d’un gala monté exceptionnellement pour elle, à la salle Ibn Khaldoun à Alger.
Deux orchestres l’ont savamment accompagnés l’un traditionnel « El Ankaouia » l’autre moderne, dirigé par Mohamed Issolah. Ce retour a été inspiré quelques mois auparavant, lors d’un hommage rendu au T.N.A à son amie la célèbre téléspeakerine Amina Belouizdad, pour ses 50 années de carrière. Cette idée se confirme, aussi, à l’occasion du gala animé le 29 décembre 2004 par Mohamed Lamari à la salle Ibn Khaldoun, ce dernier l’invite sur scène pour interpréter un « moual ». Le public l’ovationne pendant un long moment .C’est à ce moment là, qu’elle décide fermement de reprendre sa carrière.
C’est le ministère de la culture qui lui organise à la salle Ibn Zeidoun le 28 avril 2012 un monumental hommage auxquels ont assistées de nombreuses personnalités artistiques culturelles et artistiques nationales. Un moment bilan de l’ensemble de sa riche et somptueuse carrière. En cette occasion un coffret constitué d’une grande partie de ses œuvres en audio ainsi qu’un livret comportant tous les textes poétiques des chansons a été conçu et réalisé par Mr Abdelkader Bendamèche. Véritable témoignage de son long et riche parcours ce produit participera à la sauvegarde de la mémoire artistique de notre pays de ses valeurs et des personnalités qui l’ont animée.
Elle nous quitte aujourd’hui non sans avoir gravé son nom sur le fronton de l’histoire culturelle et artistique de notre pays .Elle a été inhumée au cimetière El Alia , aujourd’hui, vendredi 10 décembre 2021
QUELQUES TITRES EXTRAITS
DU REPERTOIRE DE SALOUA.
 Kif rayi hemelni – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Hakda bghali saâdi – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Enta kount édhone – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Ené ghzali – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Laâb biya el hob – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Ennas taâref ennes – paroles H. Hachelaf – musique A. Missoum.
 Aghname Saâ – paroles H. Hachelaf – musique A. Missoum
 Mabrouk thara – paroles H. Hachelaf – musique A. Missoum
 Ma tahlefliche – paroles et musique Mahboub Bati
 Ya sayelni aâne bladi – paroles et musique Mohamed Bouzidi
 Danite – paroles Haddadine Mourad – musique Chérif Kortbi
 Ya sougheirati – paroles Slimane Djouadi – musique Noubli Fadhel.
 Hssebtek khouya – paroles Saâdaoui Salah – musique R. Azizi.
 Ena el horra – paroles Rahab Tahar – musique Maâti Bachir.
 Âch el maâmoul – paroles Ali El Heddari – musique Abdeslam Amer
 Ya chahr el abada – paroles Abdelhadid Lebhiri – musique Teysir Âqla
 Nahouek ya el ghali – paroles Lakhdar Essaïhi – musique Saloua.
 Âatini Ney – paroles Lakhdar Essaïhi – musique Saloua
 Khellouh yroh khellouh ydji paroles Mustapha Toumi – musique Chérif Korteby
 Smahetelou lahbib – paroles Mustapha Toumi – musique Amraoui Missoum
 Enta kount édhone – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Ené ghzali – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Laâb biya el hob – paroles H. Hachelef – musique A. Missoum
 Ennas taâref ennes – paroles H. Hachelaf – musique A. Missoum.
 Aghname Saâ – paroles H. Hachelaf – musique A. Missoum
 Mabrouk thara – paroles H. Hachelaf – musique A. Missoum
 Ma tahlefliche – paroles et musique Mahboub Bati
 Ya sayelni aâne bladi – paroles et musique Mohamed Bouzidi
 Danite – paroles Haddadine Mourad – musique Chérif Kortbi
 Ya sougheirati – paroles Slimane Djouadi – musique Noubli Fadhel.
 Hssebtek khouya – paroles Saâdaoui Salah – musique R. Azizi.
 Ena el horra – paroles Rahab Tahar – musique Maâti Bachir.
 Âch el maâmoul – paroles Ali El Heddari – musique Abdeslam Amer
 Ya chahr el abada – paroles Abdelhadid Lebhiri – musique Teysir Âqla
 Nahouek ya el ghali – paroles Lakhdar Essaïhi – musique Saloua.
 Âatini Ney – paroles Lakhdar Essaïhi – musique Saloua
 Khellouh yroh khellouh ydji paroles Mustapha Toumi – musique Chérif Korteby
 Smahetelou lahbib – paroles Mustapha Toumi – musique Amraoui Missoum
ABDELKADER BENDAMECHE
Directeur Général de l’AARC