L’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel présente l’Exposition « Si je te vole la Mer » de l’artiste Roser Caminal à Dar Abdellatif. Le vernissage aura lieu le samedi 06 octobre 2018 à 16h30 en présence de l’artiste.
Ro Caminal
Avec une formation dans les domaines des beaux-arts et de l’anthropologie, Ro Caminal développe sa pratique artistique en explorant le monde de la re-présentation, en s’hybridant sans discipline entre les deux domaines.
Elle a participé à de nombreuses expositions collectives : Biennale Internationale de Vidéo de Puebla. (Mexique), TIVA 16 Art vidéo international Exposition du Musée National de Taiwan (Taiwan), La femme est qui regarde (Kino Palais, Buenos Aires). L’art de se perdre en ville (GuDran, Alexandrie) et le 1 Biennale Internationale de Lagos (Nigeria).
Elle a eu des expositions individuelles à El Levante (Rosario, Argentine), New Zero Art Gallery. (Yangon, Myanmar), Galerie Artellewa (Le Caire, Egypte), Galerie Ethiopiques (Saint Louis, Sénégal), Real to reel, Galeria Sicart ( Vilafranca) La Grey ( Tarragona).
Ces films ont été projetés à divers festivals comme Kinotheca (Wien), Migrant Film Festival (Lubjbijana) et CineMigrante (Barcelone).
Gagnant du 2013Contextador, CA Tarragona et la subvention de production Hangar 2016 et nombreuses prix de production et résidence. Décerné avec le Prix Ciutat de Valls 2015, Biennale Guasch- Corantny. Son travail est représenté dans les collections du Musée de Valls, dans le Fonds de Art contemporain de la Generalitat de Catalunya et Civit Private Collection.
« Si je te vole la Mer » : Exposition vidéo – photographique
Le projet part de l’idée de symboliser l’exploitation matérielle, physique et émotionnelle de la colonisation en prenant comme point de départ la transformation forcée du port d’Alger par les forces coloniales françaises.
Plus que tout autre quartier d’Alger, la Casbah représente «l’altérité». Ses rues sinueuses sont un labyrinthe à l’inconnu où l’on veut se perdre mais en même temps avoir peur de le faire. Un espace caché, même pour les Algériens, où la réelle joue à se cacher.
Compte tenu de l’expérience personnelle et subjective de la ville, Ro Caminal et le musicien algérien Ahmed Chaabi construisent une double narration qui trace un portrait dialogique des sentiments personnels, mythiques et historiques du lieu.
La conversation se développe à travers Un poème d’amour sur la domination et la méfiance, sur tout ce que nous voulons savoir en profondeur mais que nous savons impossible à comprendre dans son intégralité, ce que la Casbah avait représenté hier et ce qu’il est aujourd’hui, ses mythes et ses réalités, et un avenir incertain que nous partageons tous sous la menace de la mondialisation.