L’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) organise en partenariat avec le Théâtre National Algérien (TNA) Mahieddine Bachtarzi, des soirées artistiques, à l’occasion du mois sacré du Ramadhan 2019.
Samedi 18 mai 2019 au TNA à partir de 21H30
En hommage au grand maitre du chaâbi Cheikh Amar Lachab
Figure emblématique du genre musical chaâbi, durant la moitié du XXème siècle, cheikh Amar Lachab demeure l’un des interprètes du chant traditionnel les plus remarquables.
Cité comme celui qui a su garder très fidèlement la tradition du maître Cheikh El Hadj M’hamed El Anka, Amar Lachab n’a rien perdu de l’estime, de la considération et du respect que lui voue son public. Trente années d’exil en France n’ont, a aucun moment, altéré sa notoriété.
Né le 31 juillet 1932 à Bir Djebbah précisément à Dar Sidi Amar, situé à la Casbah d’Alger au sein d’une famille traditionnelle, mais aussi mélomane, puisque son frère jumeau Lakhdar, décédé en 1982, effectuera une carrière exemplaire de percussionniste au sein des différents ensembles musicaux de la Radio et de la Télévision algérienne, son autre frère Noreddine est un percussionniste et un chanteur moderne de talent
Demeurant modeste, il va enrichir ses connaissances au conservatoire municipal d’Alger, chez son maître El Hadj M’hamed El Anka qui dirigeait un cours de musique chaâbi. Cette formation lui sera d’une grande utilité et le contact avec le maître encore plus, puisqu’il va l’encourager personnellement. Parmi tous les élèves, Amar Lachab sera le préféré du cheikh.
Cheikh Amar Lachab laissent apparaître son penchant pour le verbe traditionnel, moraliste qui exprime le droit chemin à caractère religieux et social. Il énonce le bien et le mal de la société avec des mots, des mélodies et une interprétation tout à fait propre à lui, celle d’un homme sensible à l’extrême, lacéré par le courant de la vie. Cheikh Amar Lachab a réalisé une trentaine d’enregistrements à la radio et autant à la télévision. Il compte aussi une soixantaine de disques tous supports confondus. Il prend en 1975, une décision importante, celle de vivre définitivement à Paris.
Début de soirée
Projection d’un Film documentaire a la mémoire du Cheikh Amar LACHAB
Suivi d’un Concert des Artistes Chaabi
Jeune interprète de Chaâbi. Nassim Bour est né le 28 août 1986 à Alger, il grandit au sein d’une famille modeste. En 2004 Nassim fréquente le conservatoire d’Alger, et quelques associations de musique andalouses. Il a décroché, en 2012, le premier prix du septième Festival culturel national de la chanson chaâbi, il fait partie de la nouvelle vague Chaâbi sur laquelle repose la responsabilité de porter le témoin laissé par les grands maîtres.
Il fait partie de la nouvelle scène de la musique chaâbi à Annaba, s’identifiant à l’école de son maitre Cheikh El Hadj El Hachemi Guerouabi ,il reprend la plupart des titres de son répertoire.
Ibrahim Hadjadj fait du chaâbi une véritable passion, il participe à nombre de festivals partout en Algérie.
De son vrai nom Boudjemaa Abdelhakim , il est le plus jeune des fils du grand maitre de la chanson chaâbi Cheikh El Hadj Boudjemaa El Ankis (1927-2015) . La destinée artistique du jeune Hakim était toute tracée car le modèle est bien présent et il en fait bon usage. Il va suivre toutes les consignes de son père qui le mènent au succès avec certitude.
Il s’imprègne de toutes les œuvres connues de son père qu’il reprend avec bonheur et réussite. Il se démarque, lorsqu’il interprète d’autres pièces du répertoire populaire produit et interprété par d’autres .Il demeure aujourd’hui un interprète de talent qui poursuit la tradition musicale tracée par l’ancienne génération
Natif d’Alger en 1961, Nacereddine Galiz s’intègre dès son jeune âge dans le mouvement associatif au sein de l’association des beaux-arts d’Alger et d’El Fekhardjia jusqu’en 1992. Il obtient une base non négligeable de connaissances musicales en même temps qu’il choisit de jouer du mandole .Il s’engage dans une carrière d’interprète chanteur dès le début des années 90 . Ses modèles se nomment Amar Zahi ,Mohamed Badji ,Mahboub Bati ,Guerouabi ,Boudjemaa El Ankis et Fergani Ses principaux titres sont : Mahma ghalet fi hsebi – Yemma –Fih amel –Bibene el Bahdja-El henna – Ma tkhafich eya lebniya- vendeur de cigarettes-El haq esmou el haq.
Tarek Difli est né le 2 janvier 1971 à Constantine . Vivant dans une famille traditionnelle, il s’intéresse très jeune à l’art musical dans le genre malouf d’abord et chaâbi ensuite. Il fait partie de l’association El Fergania de Constantine, tout en jouant correctement du chaâbi, sa seconde et importante passion. Il a obtenu diverses distinctions entre autres : le premier prix du festival national du hawzi à Tlemcen en 2007 et le cinquième prix du festival national de la chanson chaâbi à Alger en 2008.
DECLAMATION POETIQUE
Né le 11 mars 1958 à El Bordj Wilaya de Mascara, Bachir Tehami est issu d’une famille traditionnelle et conservatrice. Vivant à Mostaganem il apprend l’art poétique auprès des cheikhs Maâzouz Bouadjadj et Maâmar Chadly .C’est à leur contact qu’il compose très jeune des petits poèmes pour son plaisir personnel. Il développe plus tard sont art jusqu’à l’excellence , Il a participé à de nombreuses manifestations nationales et internationales. Il a publié un ouvrage diwan intitulé ‘’ Etorz el matqoun fi chiir el melhoun’’ édité par le festival national de la poésie melhoun dedié à Cheikh Sidi Lakhdar Benkhelouf.
Khaled Chahelal Yacine est né en 1960 à Mostaganem, il a participé à plusieurs festivals nationaux ainsi qu’au Maroc.Il a commencé sa carrière poétique vers la fin des années 70. Khaled Chahelal s’est consacré à la recherche dans le domaine de la poésie melhounet de la chanson chaâbi en particulier surtout sur le plan technique et de la structuration poétique du melhoun.Il a produit, à ce jour, une cinquantaine de poèmes populaires dont une dizaine interprétés par des cheikhs du chaâbi.
Soirée animée par : HACENE BOUSBOULA